Louise Bourgeois
Louise Bourgeois
Vidéo envoyée par microcinema
Quel plaisir de voir une artiste de cet âge ne pas cesser de créer, de se réinventer tout en gardant un œil pétillant.
Plusieurs thèmes sont récurant dans l’œuvre de Louise Bourgois. L’enfance tout d’abord, la naïveté et l’innocence de celui qui observe de loin sans toujours comprendre ce qui se passe de près. Dans les années 1980, la violence de ce positionnement s’exprimera notamment dans des installations où l’artiste mettra le spectateur en position de voyeur (les Cells). Dans son sillage cette notion entraine une deuxième thématique : la sexualité. Sexualité et promiscuité, pour une enfant qui fut marqué par la relation de son père aux femmes. Enfin, une exploration de la chair et du corps prolonge ces questionnements.
Elle dira « pour moi, la sculpture est le corps, mon corps est ma sculpture ». Elle imagine des êtres hybrides composés de phallus, de poches et de mamelons, au sens plus ou moins explicite (Cumul I, 1968).
Louise
Bourgeois tisse des chemins de significations nombreux autours du
rapport homme femme ou du rapport de chacun à son propre corps.
Elle
creuse ainsi un sillon d’interprétations complexes dans des matériaux
très expressifs. La profondeur psychanalytique de son œuvre est très
riche et ne se satisfait jamais d’une approche en surface.