GONDRY
Tokyo ! teaser 1
Vidéo envoyée par hautetcourt
Le « style Gondry » pousse la logique du clip vidéo au maximum puisque d'une part l'auteur se donne le droit à l'expérimentation et d'autre part, la musique est au centre de chaque film
Tokyo ! teaser 1
Vidéo envoyée par hautetcourt
Le « style Gondry » pousse la logique du clip vidéo au maximum puisque d'une part l'auteur se donne le droit à l'expérimentation et d'autre part, la musique est au centre de chaque film
Pour sa première exposition muséale en France, le trublion du design frappe fort. Maître de la sensualité des formes, Ron Arad entraîne le visiteur dans son tourbillon créatif en brisant les codes. A voir également, la rétrospective que lui consacre la Galerie Downtown.
Alexandre Escolier est un des personnages clefs de la House Music en France et dans le monde. Fondateur des labels Atal Music et Distance, il commence sa carrière à Manchester en travaillant pour le mythique label Factory (Joy Division, New Order, Happy Mondays, A Certain Ratio...), il part ensuite à NY faire un MBA et rejoint le label Celluloid (Touré Kuda, Fela Kuti, Afrikaa Bambataa, les premiers disques de Rap). Après plusieurs années il revient en Europe, il passe quatres ans à Londres dans la production musicale pour finalement rentrer à Paris et fonder Distance puis Atal Music. Sous sa direction Distance est devenu en quelques années un des plus gros labels de House au monde, produisant plus de 200 albums et 300 singles dont en 2002 l'hymne de la House Music 'Finally' interprété par Kings Of Tomorrow / Julie McKnight. Sentant la disparition de la vente physique prôche, il crée ensuite Atal Music, un label évidemment, mais aussi un éditeur, un distributeur digital et un organisateur de soirées internationales (Yes, Please!).
Monty Python est le nom d'une troupe de comiques rendue célèbre initialement grâce à sa première création, la série télévisée Monty Python's Flying Circus dont la diffusion débuta à la BBC le 5 octobre 1969 et qui se poursuivit durant 45 épisodes jusqu'au 5 décembre 1974. Il était composé de six membres nommés Graham Chapman (né le 8 janvier 1941 - décédé le 4 octobre 1989 des suites d'un cancer), John Cleese (né le 27 octobre 1939), Terry Jones (né le 1er février 1942), Eric Idle (né le 29 mars 1943), Michael Palin (né le 5 mai 1943) et Terry Gilliam (né le 22 novembre 1940).
Tous les membres du groupe sont anglais, sauf Terry Gilliam qui vient des États-Unis, et Terry Jones, d'origine galloise.
L'humour du groupe prend ses racines dans le burlesque nonsensique de l'émission d'avant-guerre ITMA (It's that man again !) sur la BBC ainsi que sur les Goons (émission d'humour radiophonique de Peter Sellers et Spike Milligan).
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Aujourd’hui , avoir une Wii, c’est être hype. Comment est-on alors passé d’une marque globalement destinée aux enfants à un objet fashion qui plaît aux jeunes adultes et aux parents ?
La preuve est faite qu'un vrai sens de l'innovation et d' un marketing efficace sont toujours récompensés .En effet,tout le monde dit Wii aujourd’hui alors que l’on croyait Nintendo abonné aux échecs, loin derrière la Playstation.Six millions d’exemplaires de la Wii alors que ses concurrentes directes, la PS3 de Sony (81 000 exemplaires vendus) et la XBox 360 de Microsoft (43 000 exemplaires sont loin de susciter le même engouement. Car malgré des propriétés techniques plus faibles que ses rivales, la Wii a su touché un large public en proposant des jeux ciblant les familles plus que les joueurs invétérés.
Fini l’autiste les yeux rivé sur sa console, place à l’interactivité entre les joueurs . Players addicts ou Néophytes , avec la WII on s'en fout et tout le monde y trouve son compte,l'innovation WiiFit en est le parfait exemple .Là où la concurrence mise sur les
graphismes ou l’apport de la HD, la Wii invente une nouvelle façon de jouer.
Les campagnes de pub qui ont littéralement envahi le petit écran et les pages de nos magazines se sont ainsi appliquées à mettre en avant l’objet, le concept plutôt que le jeu. Les premiers spots télé montrent uniquement des joueurs jouant à la Wii et ne diffusent aucune image de jeu. C
La Wii, c’est une marque « tendance » qui s’inspire aujourd'hui des succès de l’Ipod ou de google.
Louise Bourgeois
Vidéo envoyée par microcinema
Quel plaisir de voir une artiste de cet âge ne pas cesser de créer, de se réinventer tout en gardant un œil pétillant.
Plusieurs thèmes sont récurant dans l’œuvre de Louise Bourgois. L’enfance tout d’abord, la naïveté et l’innocence de celui qui observe de loin sans toujours comprendre ce qui se passe de près. Dans les années 1980, la violence de ce positionnement s’exprimera notamment dans des installations où l’artiste mettra le spectateur en position de voyeur (les Cells). Dans son sillage cette notion entraine une deuxième thématique : la sexualité. Sexualité et promiscuité, pour une enfant qui fut marqué par la relation de son père aux femmes. Enfin, une exploration de la chair et du corps prolonge ces questionnements.
Elle dira « pour moi, la sculpture est le corps, mon corps est ma sculpture ». Elle imagine des êtres hybrides composés de phallus, de poches et de mamelons, au sens plus ou moins explicite (Cumul I, 1968).
Louise
Bourgeois tisse des chemins de significations nombreux autours du
rapport homme femme ou du rapport de chacun à son propre corps.
Elle
creuse ainsi un sillon d’interprétations complexes dans des matériaux
très expressifs. La profondeur psychanalytique de son œuvre est très
riche et ne se satisfait jamais d’une approche en surface.
Joy Division - Love Will Tear Us Apart
Vidéo envoyée par hushhush112
Joy Division : groupe phare de la scène de Manchester à la fin des années 70, et groupe phare tout court. 3 ans d’existence, 2 albums, un chanteur mort à 23 ans. Très court en effet, mais de cette trajectoire fulgurante demeure une œuvre charnière, consumant l’énergie déclinante de la première vague punk pour la plonger dans les contrées froides de la cold-wave.
Formé en 1977 par Bernard Sumner (guitare) et Peter Hook (basse)
bientôt rejoints par Ian Curtis (écriture, chant) et Stephen Morriss
(batterie), tous quatre originaires de la banlieue de Manchester, le
groupe dénommé d’abord Stiff Kittens, puis Warsaw, joue un punk assez basique. Quelques prises en studio, un premier maxi 4 titres,
et le groupe se rode, affine un style original qui s’émancipe des rails
du punk. L’inquiétude et la noirceur viennent nuancer la rage,
assombrissant les mélodies, hachant les rythmes. Rebaptisé Joy Division,
le groupe écume les clubs, les auditions et les concours, avant d’être
repéré puis signé de son sang par le producteur Tony Wilson, le
"parrain" de cette scène florissante de Manchester, pour laquelle il
ouvre une éphémère salle de concert, la « Factory », et fonde un label
du même nom qui comptera à son catalogue -outre Joy Division- les
Durutti Column, Happy Mondays, A Certain Ratio ou encore New Order
Joy Division ne cessera alors de tourner et
d’enregistrer pendant deux ans, et deviendra vite un groupe de
référence, à la scène comme au studio, jusqu’au suicide de Ian Curtis,
alors que le groupe projette une première tournée aux Etats-Unis.
Porté par le lyrisme désespéré de Ian Curtis,
Joy Division offre une musique qui ne calcule pas, entre
l’incandescence électrique de leurs concerts dont témoignent quelques bootlegs sidérants, et la pâleur morbide de leurs deux opus « officiels », Unknown pleasures et Closer,
saisis dans la glace par le producteur Martin Hannett et sertis dans
des pochettes signées Peter Saville demeurées des modèles du genre.
Une batterie martiale aux rythmes heurtés, une guitare nerveuse au son
acide, une basse mélodique puissante de premier plan, des lignes et des
stridences synthétiques, et la voix caverneuse de Ian Curtis, sorte de
Jim Morrison d’outre-tombe, quinquagénaire fatigué de 20 ans et ses textes
noirs profond : Joy Division prodigue un rock forgé dans la hargne et
assombri d’éclairs électroniques qui explose sur scène pour des
concerts d’un engagement sauvage. Cet univers sombre et tourmenté
marque une cassure, ouvrant la voie à une ère « post-punk », où l’élan
de révolte brute des années soixante-dix cède aux introspections
mélancoliques qui irrigueront le rock à venir. Comme le résume Michka Assayas :
« Pour la première fois,
l’énergie héritée du punk-rock était marquée par une lourdeur
menaçante, un pessimisme dont l’influence est manifeste chez tous les
classiques du rock sérieux et tourmenté des années 80, des Smiths à
R.E.M., jusqu’à Nirvana. Ian Curtis a été le premier à regarder en face
l’aliénation entraînée par l’existence moderne et à en fixer le
désespoir. »